1. Le décapage :
Le décapage est une opération de terrassement visant à ôter la couche superficielle de terre. Cette dernière se compose en effet de végétaux et de déchets organiques susceptibles de rendre instable la future voirie. Elle est retirée sur une épaisseur comprise entre 10 cm et 40 cm et évacuée en décharge.2. Le compactage :
Une fois le décapage terminé, nous avons procédé au compactage du fond de forme qui consiste à réduire les vides contenus dans un matériau foisonné afin d’augmenter sa cohésion et par conséquent d’assurer la stabilité de l’ouvrage dans le temps. Il est réalisé soit au moyen de compacteurs statiques (à pneus ou à pieds dameurs) qui agissent uniquement par leur poids, soit à l’aide de compacteurs vibrants (à bille lisse ou à pieds dameurs) qui agissent par leur poids et par la vibration (amplitude et fréquence) qu’ils génèrent. En fonction de la nature des matériaux et de l’objectif de compacité recherché, on détermine le type de compacteur (avec sa vitesse et le nombre de passes) et l’épaisseur maximale de la couche à compacter. Dans notre cas nous avons utilisé un compacteur simple bille pour compacter le fond de forme après décapage.3. La pose du géotextile
Dès la fin du compactage nous avons mis en œuvre un géotextile qui est une membrane composée de fibre synthétiques, notamment du polypropylène, et est principalement utilisé pour des travaux paysagers, de voirie ou dans le bâtiment. Les atouts majeurs du géotextile sont le fait qu’il soit indéchirable et imputrescible, c’est pourquoi il est particulièrement apprécié pour les chantiers Il a également la particularité d’être perméable et drainant. En effet, il laisse passer l’eau tout en empêchant la repousse de mauvaises herbes, ou la remontée d’agrégats par exemple. Le feutre géotextile filtre et draine mais ce n’est pas ses seules caractéristiques. Il permet également de créer une couche séparatrice entre les fondations et le corps de chaussée. Cela permet entre autres d’empêcher le mélange de matériaux. C’est aussi une excellente manière de renforcer la résistance du sol en apportant ses qualités stabilisatrices nécessaires pour un bon terrassement.4. Mise en œuvre de la couche de fondation
Première phase de la couche d’assise de la voirie, la couche de fondation est formée de différents agrégats naturels sélectionnés. Dans notre cas une couche de 40cm de tout venant de carrière a été mis en œuvre. Avec la couche de base, elle apporte à la chaussée la résistance mécanique nécessaire pour supporter les charges induites par le trafic, un dernier coup de compactage fut nécessaire pour rendre la voirie praticable.
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